Hausse du tarif des autoroutes
22 septembre 2016
A peine la rentrée entamée, le Gouvernement a annoncé une mesure qui risque de ne pas plaire aux automobilistes. Les pouvoirs publics ont décidé une nouvelle hausse du tarif des autoroutes.
Et pour cause : un plan pour améliorer le réseau autoroutier. Le montant de la facture des travaux est estimé à un milliard d’euros. Le Gouvernement pouvait-il se passer d’augmenter le tarif des péages ?
Pourquoi augmenter le tarif des autoroutes ?
Le Secrétaire d’Etat chargé des transports, M. Alain Vidalies, a précisé que la hausse du tarif des autoroutes a pour objectif de financer une partie des travaux de rénovation des infrastructures.
Concrètement, les travaux envisagés comprennent 30 opérations routières, type échangeurs, la création d’aires de covoiturage mais aussi des murs anti-bruit ou encore, des dispositifs permettant un passage facilité pour les animaux.
La hausse des tarifs des péages devrait également permettre d’assurer la transition énergétique. Selon le Président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartelone, il est « normal que ce soient les utilisateurs qui paient et pas l’ensemble des ménages ».
De quoi faire grincer des dents les automobilistes qui doivent supporter cette hausse en plus de celle déjà prévue dans les contrats de concession à partir de 2018.
Que représente cette augmentation ?
Le financement des travaux des autoroutes proviendra en partie des collectivités et des usagers.
N’oublions pas qu’une hausse des tarifs des péages à compter de 2018 est déjà été incluse dans les contrats de concessions.
Ainsi, pour Cofiroute, l’augmentation des tarifs des autoroutes sera de 1,76 % au lieu de 1,46 %.
Le Gouvernement a refusé de se tourner vers les sociétés privées gestionnaires des autoroutes car cela « prendrait trop de temps », selon Alain Vidalies.
Il convient de rappeler que le plan autoroutier lancé cette année pour un montant de 3,3 milliards d’euros et qui prévoit des travaux d’élargissement des voies, a déjà allongé les contrats de concession avec 2,5 années en moyenne.
Rappelons que le refus d’acquittement du péage sur autoroute est passible d’une amende de 22 euros.
A en croire le Gouvernement, il ne restait donc comme solution que la contribution supplémentaire des automobilistes !