Une cohabitation difficile entre les piétons, cyclistes et automobilistes
18 juillet 2017
Comment les automobilistes appréhendent-ils les cyclistes, les piétons et vice-versa ? C’est à cette question que tend à répondre une enquête commandée par GMF Assurance et réalisée par Opinionway.
Cette enquête intervient dans un contexte de politiques publiques encourageant les « usagers verts », comme celle menée par la Maire de Paris, Anne Hidalgo.
Comment les différents usagers se partageant-ils la route ? Comment analysons-nous le comportement des autres dans le domaine de la sécurité routière ? Voici en quelques points l’essentiel de ce que révèlent les chiffres !
Les usagers se sentent plus en sécurité en voiture
Les réponses données par les interrogés démontrent que les Français choisissent à 53 % la voiture comme mode de transport.
En revanche, chez les deux-roues (32 %) et les cyclistes (37 %) seulement un tiers de ces usagers se sentent en sécurité sur la route.
Le principal comportement dangereux des usagers de la route serait l’utilisation du portable
Les piétons appréhendent à 74 % l’utilisation du portable par les automobilistes lors de la conduite.
Lire des messages ou des mails, y répondre, téléphoner au volant, tous ces comportements altèrent les réflexes du conducteur et réduisent son niveau d’attention.
À noter que, de leur côté, les automobilistes craignent également le comportement à risque des piétons qui, eux, utilisent leurs portables en traversant, leur attention n’étant pas focalisée sur les autres usagers de la route.
Le piéton : l’usager « privilégié » du Code de la route ?
Le piéton, usager le plus vulnérable sur la route, est à ce titre l’usager le plus protégé par le Code de la route.
En 2016, les cyclistes, piétons et seniors ont connu un mauvais bilan de la sécurité routière.
Les autres usagers de la route, automobilistes, deux-roues, cyclistes sont obligés de lui céder le passage.
Cette sacralisation du piéton devrait-elle en revanche conduire à une prolifération des actes de piétons tels que le non-respect du feu rouge (45 % des piétons avouent adopter ce comportement) et tout autre comportement à risque (auquel s’ajoute parfois une arrogance non cachée) sous le seul prétexte que la loi donne au piéton une priorité absolue sur la route ?
Ce n’est pas par hasard que 63 % des Français estiment qu’il y a moins de risque à circuler en campagne contrairement à la ville et notamment aux endroits de partage de la route tels que les passages piétons.