Toulouse : flashé à 222 km/h pour être à l’heure à sa demande en mariage
10 janvier 2018
Avec un excès de vitesse de plus de 90 km/h au-delà de la vitesse tolérée, ce toulousain a dû laisser sa voiture sur place. Une demande en mariage mémorable pour les tourtereaux et les gendarmes.
Un vendredi après-midi, sur l’autoroute A9, un jeune restaurateur toulousain, âgé de 33 ans, s’est fait flasher à 222 km/h alors qu’il filait demander la main de sa petite amie en Espagne.
Bien sûr, son excuse n’a pas convaincu les gendarmes et le conducteur risque gros.
Un excès de vitesse de plus de 90 km/h !
Il était environ 15h30 lorsque les gendarmes du peloton d’autoroute de Pollestres ont intercepté, au niveau de Salses-le-Château (66), un bolide fonçant à plus de 220 km/h au lieu de 130 km/h en direction de l’Espagne.
Immédiatement arrêté, son conducteur implora vainement la clémence des militaires, au prétexte qu’il devait rejoindre sa fiancée en Espagne afin de la demander en mariage.
L’histoire ne dit pas si le mariage aura bien lieu, mais, d’ici-là, le jeune homme sera convoqué au tribunal le 15 février prochain.
En attendant, il a immédiatement perdu son permis de conduire, et le Préfet a fait saisir sa voiture, une grosse cylindrée, qui a été placée en fourrière pour une semaine.
Quelles sanctions en cas d’excès de vitesse ?
Amende et perte de points, la sanction est bien sûr proportionnelle à la gravité de l’infraction.
Pour un dépassement de plus de 50 km/h, le retrait est de six points.
Des sanctions supplémentaires peuvent concerner les grands excès de vitesse supérieurs à 50km/h :
- une suspension de permis pour une durée pouvant atteindre 3 ans (l’obtention d’un permis blanc, utilisable pour les déplacements professionnels est néanmoins possible),
- l’interdiction de conduire des véhicules pour lesquels le permis de conduire n’est pas nécessaire,
- un passage au tribunal automatique
- l’obligation d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière (dans le cas de cet homme un stage recuperation de points Toulouse)
- une interdiction de conduire certains types de véhicules
- pas de permis blanc accordé
Par ailleurs, pour un excès de vitesse supérieur à 40km/h, les forces de l’ordre peuvent confisquer un permis de conduire durant une rétention de permis de 72 heures maximum.
Et, au-delà de 50 km/h, le véhicule peut être immobilisé et placé en fourrière pour 7 jours. Dans ce cas l’amende peut atteindre 1 500€.
En cas de récidive, le plafond de cette dernière est relevé à 3 750€ et une peine de prison de 3 mois maximum peut être prononcée par le tribunal correctionnel.
Attention : l’utilisation d’avertisseurs ou de perturbateurs de radars reste une opportunité extrêmement dangereuse pour un conducteur en manque de points. Ce dernier risque un retrait de 6 points sur son permis de conduire et 135 euros d’amende en cas de contrôle.
La seule solution reste la participation, aux frais du contrevenant, à un stage de sensibilisation à la sécurité routière, à Toulouse ou ailleurs.