Conduire une moto sous la pluie : nos conseils
28 novembre 2019
Afin de conduire en toute sécurité par temps pluvieux, la vigilance est de mise. Sous la pluie, l’adhérence au sol, mais aussi la visibilité sont mauvaises. Un équipement adéquat et une conduite prudente sont de mise.
Rouler à moto sous la pluie : l’importance d’être bien équipé
Préparer son casque à la pluie
Lorsque l’on roule par temps de pluie, la visibilité est drastiquement réduite. Pour s’assurer d’une bonne visibilité, il est essentiel de prendre soin de son casque moto. Après plusieurs kilomètres sur route, la visière a tendance à s’encrasser rapidement, notamment à cause des insectes volants. Pour bien nettoyer votre casque, déclipsez les articulations puis laissez tremper l’écran s’il est très sale avant de le laver avec du liquide vaisselle, un produit nettoyant qui a l’avantage d’être peu agressif.
Rincez puis laissez le casque s’égoutter. Séchez enfin la visière avec une lingette microfibre ou un chiffon doux. Pour s’assurer une meilleure visibilité, il est possible d’appliquer un traitement déperlant pour faire fuir les gouttes.
Autre astuce pour affronter les conditions métrologiques difficiles : le pinlock. Cet accessoire moto se pose sur la visière formant ainsi un double vitrage qui permettra ainsi d’avoir une bonne isolation thermique et donc de lutter contre la condensation sur la visière.
Lorsque l’on roule sous la pluie, ou tôt le matin par les mois d’hiver, la respiration entraîne une condensation à l’intérieur du casque dû à la différence de température.
Rouler avec une tenue adaptée
Rester visible en cas de pluie ou de brouillard est une règle d’or pour garantir sa sécurité à moto. Au-delà de l’équipement obligatoire à moto, il est vivement recommandé de se munir d’une combinaison ou du moins d’une veste et d’un pantalon moto composés de bandes fluo. Bien que ce ne soit pas obligatoire, vous pouvez vous équiper d’un gilet haute visibilité pour circuler.
Vérifier l’état de son véhicule lorsque l’on roule sous la pluie
Les pneus
Pour des raisons de sécurité, mais aussi de confort de conduite, il est crucial de prendre soin de sa pneumatique. Vérifiez régulièrement le gonflage et la pression des pneus tous les 1000 km. Un pneu fatigué évacue moins bien l’eau ce qui favorise les risques d’aquaplaning. D’autre part, un check-up régulier permet d’observer l’usure de la bande de roulement et de la jante, déceler si un clou n’aurait pas causé une détérioration, ou contrôler l’équilibrage de la roue. Les pneus lisses sont à éviter absolument.
S’il existe des pneus pluie, ils sont plutôt voués aux motards qui pratiquent le pilotage sur circuit. Ces pneus ont en effet tendance à s’user beaucoup plus vite. À l’approche de la saison pluvieuse, il est plutôt conseillé d’opter pour des pneus routiers, voire « GT » qui possèdent une meilleure adhérence à la route ainsi qu’une meilleure résistance.
Les feux
Réglez bien vos phares de moto et assurez-vous que tous fonctionnent correctement : feux de croisement, feux de route, mais aussi clignotants et feu stop.
Les freins et suspensions
Veiller aussi à avoir des freins en parfait état de fonctionnement. Durant l’hiver, les pistons des freins peuvent se gripper. Veillez à changer régulièrement le liquide de frein, en moyenne tous les deux ans si possible, afin de garder un système de freinage optimal.
Adapter sa conduite sous la pluie
Une seule règle : l’anticipation
À moto, il est impératif d’anticiper le moindre danger. C’est encore plus vrai sur les routes mouillées. Observez l’environnement afin d’éviter les flaques, feuilles mortes, verglas, marquages au sol, traces d’hydrocarbure, pour éviter tout risque de dérapage. Il est conseillé de suivre les traces laissées par les autres conducteurs sans pour autant perdre de vue la route qui vous entoure.
Il est d’ailleurs recommandé de freiner en douceur afin de limiter les gestes brusques et les risques de glissade. Le recours au frein arrière est à privilégier, mais avec parcimonie. Enfin, une conduite par mauvais temps mobilise tous vos sens et requiert toute votre concentration : pensez à faire des pauses régulières sur les longs trajets.
Adapter sa vitesse
Réduisez votre vitesse de conduite de 10 à 20 km/h afin de mieux anticiper le manque de grip et la mauvaise visibilité. Si vos pneus laissent des traces, il vous faudra ralentir, car cela indique un risque important de glissement.
Faire attention à sa position
Veillez à ce que votre deux-roues reste bien droit de façon à rouler sur le milieu du pneu qui est par ailleurs sa partie la plus chaude.