Strasbourg : il circulait depuis 23 ans sans jamais avoir passé le permis
2 juillet 2019
Quelle surprise pour la Brigade Motorisée de Strasbourg (BMO), le 25 juin dernier ! Alors qu’ils contrôlaient un automobiliste faisant usage de son téléphone au volant, les policiers découvraient que le Strasbourgeois circulait depuis 23 ans sans permis, et qu’il avait déjà été verbalisé 17 fois pour excès de vitesse. Dans ce cas, et aux yeux du Code de la Route, que risque-t-on en cas de récidive de délit routier ?
Téléphone au volant : les sanctions
L’usage du téléphone au volant est formellement interdit par le Code de la Route. Considérée comme une contravention de classe 4, son utilisation peut engendrer une perte de 3 points sur le permis de conduire, ainsi qu’une amende forfaitaire d’un montant de 135 €, minorée à 90 € ou majorée à 375 €.
Rappelons que l’utilisation d’un kit main libre ou d’une oreillette Bluetooth est également interdite. Les sanctions sont les mêmes que pour le téléphone au volant.
Quelles sanctions pour conduite sans permis ?
Considérée comme un délit grave, la conduite sans permis n’est pas sans conséquences en France.
Depuis la mise en place de la loi de modernisation de la justice du XXIème siècle, la conduite sans permis peut être passible d’une amende forfaitaire délictuelle d’un montant de 800 euros pouvant être minorée à 640 euros ou majorée à 1 600 euros.
Les excès de vitesse : des sanctions en fonction de la gravité
Selon le Code de la Route, les excès de vitesse mènent à une amende forfaitaire, ainsi qu’à une perte de points sur le permis de conduire. Il existe plusieurs « paliers » à ne pas franchir, en fonction du dépassement de la limite, de la circulation en ville ou hors agglomération, ou encore de la notion de récidive.
Toutes sont sanctionnées, à partir du seuil dépassé inférieur à 20 km/h, courant de l’infraction de classe 3 à 5, et pouvant aller jusqu’à la qualification de délit.
Rappelez-vous que par temps pluvieux ou fortes intempéries ainsi que pour les jeunes conducteurs et les conducteurs de poids lourds, la vitesse se doit d’être adaptée.
La notion de récidive de délit routier
Il y a ici récidive de délit routier, quand l’automobiliste est condamné pour les mêmes faits sur une période de 5 ans.
Les peines peuvent ainsi être doublées et complétées, comme par la sommation d’immobiliser le ou les véhicules du prévenu, par une amende, ou par un stage de sensibilisation à la sécurité routière par exemple.