Montpellier : contrôlé à 252 km/h, son permis est annulé
22 février 2019
Alors qu’ils avaient positionné un dispositif de contrôle de la vitesse sur l’A750, les gendarmes de l’Hérault ont vu un chauffard passer devant leur radar à très grande vitesse, le 21 octobre dernier aux alentours de 22h45. En effet, le conducteur de cette BMW a été contrôlé à 252 km/h au lieu des 130 km/h autorisés par la loi en France.
Malgré l’intervention des militaires, l’homme au volant du bolide n’a pas souhaité s’arrêter, allant jusqu’à semer la voiture de gendarmerie qui le poursuivait.
« Je voulais juste faire une pointe de vitesse »
Après avoir abandonné son véhicule dans la nuit et avant que les forces de l’ordre ne se rendent à son domicile pour l’interpeller, le conducteur a décidé de venir à la gendarmerie.
Son avocat a alors expliqué que cet étudiant de 24 ans avait du se rendre en Australie dans le cadre de son parcours scolaire, mais qu’il pourrait se présenter devant les magistrats en février. Ainsi, ce lundi 18 février, le jeune homme était bien présent à la barre.
« Je voulais juste faire une pointe de vitesse », a-t-il tenté de se défendre. Le président du tribunal l’interroge alors sur son délit de fuite : « Mais, pourquoi avoir pris la fuite avec le risque de provoquer un accident, en vous ayant mis en danger, ainsi que d’autres conducteurs et les gendarmes ? ». Une question qui restera sans réponse, le prévenu n’ayant pas d’argument à opposer.
Annulation du permis pour l’étudiant
De son côté, son avocat a tenté de le défendre en mettant en avant un possible problème d’étalonnage du radar. « Cette BMW 335 a été mise en circulation en 2006.
Je peux vous certifier que ce modèle de véhicule ne peut pas techniquement dépasser les 245 km/h. Il y a un doute réel sur la vitesse retenue. De plus, l’infraction a été relevée 1 kilomètre à peine après un radar automatique qui, au passage du véhicule ne s’est pas déclenché », a-t-il déclaré.
Malgré cela, le tribunal a décidé de condamner l’étudiant à 600 euros d’amende ainsi qu’à l’annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser avant six mois. Son véhicule a également été confisqué.
La route n’est pas un circuit de course
En France, la vitesse est l’une des premières causes de mortalité sur les routes. Il est donc primordial de respecter les limitations imposées par la loi, soit 50 km/h en agglomération ou 70 km/h sur les accès riverains limités ou le périphérique parisien, 80 km/h sur les routes secondaires, 110 km/h (ou 100 en cas de conditions météorologiques défavorables) sur les voies rapides et 130 km/h (ou 110 en cas de conditions météorologiques défavorables) sur autoroute.
En ce qui concerne les sanctions, elles sont proportionnelles à la gravité de l’infraction, mais elles dépendent aussi du type de route sur lequel l’excès de vitesse est commis : en agglomération ou hors agglomération.
En agglomération :
Excès de vitesse | Retrait de points | Amende |
---|---|---|
Inférieur à 20km/h | 1 point Délai de récupération du point : 6 mois* |
135 € |
Entre 20 et 29 km/h | 2 points Délai de récupération de points : 3 ans* |
135 € |
Entre 30 et 39 km/h | 3 points Délai de récupération de points : 3 ans* |
135 € |
Entre 40 et 49 km/h | 4 points Délai de récupération de points : 3 ans* |
135 € |
Hors agglomération :
Excès de vitesse | Retrait de vitesse | Amende |
---|---|---|
Moins de 20 km/h | 1 point Délai de récupération du point : 6 mois* |
68 € |
Moins de 30 km/h | 2 points Délai de récupération de points : 3 ans* |
135 € |
Moins de 40 km/h | 3 points Délai de récupération de points : 3 ans* |
135 € |
Moins de 50 km/h | 4 points Délai de récupération de points : 3 ans* |
135 € |
Plus de 50 km/h | 6 points (délit) Délai de récupération de points : 3 ans* |
1 500 € |
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