Les voitures low-cost : qu’est-ce que ça vaut ?
12 novembre 2014
Vous avez un petit budget et vous envisagez d’acheter une voiture d’occasion : mais saviez-vous que pour le même prix, vous pouvez vous offrir une voiture neuve ? Actuellement la tendance chez les constructeurs, c’est de proposer des voitures dites low-cost, crise oblige, qui ne coûtent pas très cher, mais qui vous promettent sécurité et confort. Vous ne payez que pour l’essentiel, mais vous payez surtout une neuve au prix de l’occasion ! Alors, est-ce vraiment une bonne affaire ? Comment les constructeurs réduisent-ils les coûts ? Et la sécurité est-elle au rendez-vous ?
Un succès indéniable en France
Avec des prix entre 6 000 et 9 000 euros, les voitures low-cost sont en général 30 % moins chers que d’autres voitures, plus équipés, qui oscillent entre 12 000 et 20 000 euros. Citroën C1, Suzuki Alto, Toyota Aygo, Chevrolet Spark, Dacia Logan… ces modèles ont du succès auprès des Français. Dacia, filiale de Renault, est le constructeur qui connait la plus forte croissance : « sur les six premiers mois de l’année 2010, à peine plus de 3 000 Dacia avaient été immatriculées en France. Au premier semestre 2014, elles étaient plus de 60 000. » (source : Le Figaro)
Dans ce contexte de crise, ce genre de modèles répond aux attentes de clients. Ces derniers temps on parle même de développement de véhicules encore moins chers, aux alentours de 5 000 euros.
Simplicité poussée à l’extrême
Mais ne vous fiez pas aux apparences, les modèles low-cost ne sont pas des véhicules au rabais. Les constructeurs ont juste fait quelques sacrifices, en supprimant ou en simplifiant certains équipements de série.
Voici quelques spécificités des voitures low-cost :
- Les rétroviseurs sont manuels.
- Les vitres ne sont pas électriques, mais à manivelle, il vous faudra un peu d’huile de coude !
- Pas de climatisation.
- Pas de miroir de courtoisie.
- Pas de roue de secours.
- Un intérieur low-cost et donc pare-chocs et tableau de bord en plastique.
- Pas de fermeture centralisée : il faut actionner les loquets un par un comme au bon vieux temps !
- Pas d’auto radio, et même parfois pas d’horloge.
En approchant les 100 km/h, le moteur peut aussi avoir un peu de mal et manquer d’accélération : ces véhicules ne sont pas faits pour ceux à la recherche de performance. Mais si vous ne roulez pas des masses, les véhicules de ce genre vous suffiront largement.
Des coûts vraiment réduits, mais de la qualité
Les prix sont sans surprise justifiés par des marges réduites et une fabrication dans des pays à faible coût de main d’oeuvre pour des coûts de production minimum. Les pièces mécaniques sont basiques et simplifiées pour coûter moins cher à produire et à installer, il y a le moins d’électronique possible. Mais de nombreux éléments se retrouvent dans d’autres modèles plus haut de gamme.
Les constructeurs s’inspirent du modèle économique des avions low-cost en enlevant le superflu, et en n’incluant aucune options mis à part les options de sécurité obligatoires (ABS, ESP, airbag latéraux et frontaux…).
L’entretien ne devrait pas vous coûter cher vu que la mécanique est simple. Enfin, les coûts en terme de consommation d’essence et d’assurance sont dans la moyenne.
Et la sécurité ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces voitures pas chères ont obtenu de très bonnes notes aux crashs tests, notamment avec un freinage et des airbags bien suffisants. Conducteurs et passagers sont en sécurité. Il n’y a pas de voitures dangereuses sur les routes, mais des voitures plus sécurisantes et équipées que d’autres.
Détrompez-vous, la voiture low-cost n’est pas forcément petite, et ne néglige pas pour autant le confort et la sécurité. Berline, familiale, break, crossover, toutes les familles sont représentée dans le low-cost.
