La voiture sans chauffeur : le futur, c’est maintenant.
14 avril 2014
C’est officiel depuis la fin de l’année dernière : la marque suédoise va lancer d’ici moins de 3 ans des véhicules sans conducteur. Comme le montre bien le film de promotion de la marque, il sera aussi pratique de travailler derrière son volant qu’assis dans un train.
Lancée par Google, cette nouvelle technologie devrait vite faire évoluer le monde automobile. C’est non seulement Volvo, mais aussi Nissan et Toyota qui prévoient des voitures autonomes fiables d’ici 2020. Les grands constructeurs allemands (Mercedes, BMW et Audi) sont également très actifs.
100 voitures dans la ville de Göteborg et ses environs
C’est un projet commun au constructeur Suédois et à plusieurs institutions publiques qui va voir le jour. Mais c’est surtout le premier projet de voiture sans conducteur jamais testé à grande échelle.
Les véhicules auront une vitesse maximum de 70 km/h et l’essai se fera sur un réseau routier de 50 km présélectionné. La mise en situation se fera dans des conditions et situations de conduite identiques aux situations « normales ».
Le projet a été élaboré de manière à aborder différents sujets comme les bénéfices qu’une telle voiture peut apporter à la fois à la société et à l’économie à travers l’amélioration du trafic routier et la sécurité routière. Mais également la nécessité d’adapter les infrastructures et cette nouvelle technologie. La confiance du » conducteur » à l’intérieur du véhicule sera aussi évaluée.
La mise en place de ce test grandeur nature se fera avec des conducteurs sélectionnés parmi le grand public et bénéficieront d’une formation préalable.
Une technologie de caméras à 360 degrés, GPS, ultrasons et capteurs
En même temps que le travail des constructeurs, l’équipementier Valeo développe en Irlande des technologies similaires mais dans une optique grand public donc moins coûteuse : » Nous travaillons sur des équipements simples, produits en grande quantité, que nous combinons pour produire une information d’une grande fiabilité « .
L’équipementier développe des logiciels pour analyser les obstacles – fixes ou mobiles, véhicules ou piétons. S’il s’agit d’un piéton, la voiture pourra procéder d’elle-même à un freinage d’urgence. Les premières solutions concernent la circulation à faible vitesse et le milieu urbain comme le stationnement ou bien la circulation dans les embouteillages.
Vers une nouvelle ère de la conduite
La conduite autonome va modifier fondamentalement le regard que nous portons sur la conduite des véhicules surtout en milieu urbain. Elle permettra par exemple de réduire les émissions, d’améliorer la qualité de l’air et de rendre la circulation routière plus sûre.
En effet, l’arrivée des voitures automatisées pourrait améliorer significativement la sécurité routière grâce à un temps de réponse bien meilleur à celui du conducteur. Ces nouveaux véhicules pourraient également constituer une solution aux embouteillages, en fluidifiant le trafic grâce à un meilleur écoulement du flux, même très dense.
C’est aussi un véritable changement de comportement qui attend les automobilistes de demain. Il faudra que le conducteur accepte de rester passif derrière son volant tout en restant vigilant. Il y a du chemin à parcourir alors que les constructeurs automobiles plébiscitent toujours dans leur argument de vente le plaisir de la conduite et la » prise en main » de la puissance du véhicule !
Vers une conduite sans infraction, ou tout du moins cette nouvelle technologie permettrait de réduire considérablement les infractions au code de la route et sécuriser d’autant plus de le permis de conduire des automobilistes en limitant le retrait de points. Ce qui devrait réjouir TOUT le monde!