La vitesse sur les grands axes français : Attention radars !
Au quatrième rang européen derrière la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Allemagne pour ce qui est du nombre de radars implantés, la France se distingue par leur localisation.
Elle est en effet l’un des premiers pays à inaugurer les radars à section pour des grands trajets. Avec l’Italie, elle est par ailleurs le seul à contrôler les excès de vitesse à plus de 130 km/h et la moitié de ses appareils sont positionnés sur des axes limités à 90 km/h.
Ce qu’il faut en déduire ?
Que la France surveille de près les dépassements de vitesses sur les axes où celle-ci est égale ou supérieure à 90 km/h – une politique qu’elle partage avec ses voisins transalpin et transpyrénéen.
Ce n’est donc pas un hasard si le radar le plus rentable de France (il rapporterait plus de 22 millions d’euros par an) se situe sur l’A41, entre Annecy et Genève, à hauteur de Saint-Julien-en-Genevois. En 2011, l’appareil a totalisé 462 flashs par jour ! Troisième au classement du magazine Autoplus, la cabine placée sur l’A7, entre Lyon et Marseille, affiche quant à elle 323 flashs par jour.
Et dans les villes…
Par comparaison, la surveillance radar des zones urbaines limitées à 50 km/h fait figure de parent pauvre : seuls 8,5 % des appareils y sont implantés, contre 48 % en Allemagne ou 32 % en Italie. Est-ce à dire que les Français respectent plus les limitations de vitesse en agglomération ? Cela reste à prouver et ne doit surtout pas détourner le conducteur de sa vigilance habituelle concernant le compteur.
Peu importe la politique d’implantation des radars : en ville, sur nationale ou autoroute, maîtriser sa vitesse assure la sécurité de tous.
Mis à jour le 19 février 2020