Sécurité routière : technologie et éducation, les deux sont à privilégier !
16 décembre 2015
Le mois de novembre 2015 n’aura pas marqué une rupture dans la hausse constante, depuis voilà plus d’un an, du taux de mortalité routière. En octobre, 22 mesures en faveur de la sécurité routière ont de été annoncées par le Gouvernement en octobre. Le côté technique est mis en avant, mais n’oublions pas qu’il convient aussi d’inculquer une certaine responsabilité aux conducteurs grâce à l’éducation et à la sensibilisation à la sécurité routière.
La technologie : un allié important pour la sécurité routière mais insuffisant
Dès la généralisation de l’automobile, l’une des préoccupations principales a été d’assurer la sécurité du conducteur et des passagers. On a commencé par imposer le port de la ceinture de sécurité, qui aujourd’hui se trouve être, grâce aux avancées dans le domaine, équipée d’un prétensionneur et d’un limiteur d’efforts. On a installé des airbags frontaux et latéraux dans les véhicules.
On a créé les ADAS (advanced driver assistance systems) comme l’aide au freinage d’urgence, par exemple. La Peugeot 308 est équipée d’un tel système qui permet de freiner en présence d’un danger et ceci, avant même que l’automobiliste a eu la réaction de le faire. Bientôt, les voitures auront des phares qui adapteront le faisceau sans l’intervention humaine. Bientôt aussi, les véhicules seront capables de « lire » les panneaux et alerter le conducteur sur le point de la vitesse maximale autorisée.
Pourtant, la technologie, pour le moment en tout cas, et en attendant les voitures autonomes, ne remplace pas complètement un facteur essentiel : le conducteur au volant, qui est censé garder, selon la Convention de Vienne, le contrôle de son véhicule.
Le sensibiliser à la sécurité routière reste donc primordial.
L’ « éducation » des conducteurs reste primordiale pour la sécurité routière
La sensibilisation à la sécurité routière se traduit souvent par des actions de prévention, des campagnes publicitaires, des stages de courte durée…Les organismes publics, mais aussi des assureurs et d’autres acteurs privés comme les associations sont à l’origine de ces actions.
Un exemple récent : la fondation Norauto qui travaille sur des projets de prévention à destination de publics différents : enfants, adolescents, séniors et qui a mis en place les stages « Automalin » à destination des conducteurs âgés de 18 à 23 ans.
Sensibiliser les enfants sur les dangers de la route doit être envisagé de façon plus large.
Il faut commencer par :
- améliorer l’enseignement des candidats au permis mais aussi des conducteurs tout au long de leur vie,
- rendre moins coûteux les cours de remise à niveau,
- assurer d’une meilleure façon la formation continue des enseignants,
- revoir le programme des stages de récupérations de points.
Autant de pistes sur lesquelles le Gouvernement devrait peut-être se pencher…