Radars et vitesse en 2017 : ce qui nous attend
30 janvier 2017
Implémenter plus de radars sur les routes de France est une des solutions envisagées par le gouvernement pour diminuer la mortalité routière. Les chiffres de l’année écoulée sont en effet très ternes : 8 morts de plus sur les routes 2016 par rapport à 2015. La tendance à la baisse n’est plus d’actualité depuis 2014. C’est une hausse qui est enregistrée depuis maintenant 3 ans…
Des radars embarqués gérés par des sociétés privées
Le Ministre de l’Intérieur a lancé un appel d’offres afin de confier à des sociétés privées l’utilisation des radars mobiles embarqués.
À l’heure actuelle, un radar mobile est utilisé 1 heure par jour, en moyenne, dans les véhicules des forces de l’ordre.
Ce sont 400 radars embarqués qui circulent sur les routes de France. Le temps passé par les forces de l’ordre, dans une voiture, pour le contrôle des vitesses, représente du temps qui pourrait être affecté pour d’autres missions.
Il a donc été décidé par le Ministre de l’Intérieur que des sociétés privées seront sollicitées pour effectuer ces contrôles.
Le chauffeur ne pourra, à aucun moment, intervenir sur la constatation de l’infraction, et ce sont les forces de l’ordre qui détermineront, à l’avance le parcours à réaliser.
Les radars fonctionneront sans aucune intervention humaine.
Des nouveaux panneaux pour signaler les radars
À compter du 1er mars 2017, de nouveaux panneaux de signalisation des radars vont être mis en place sur les routes.
Sur les panneaux signalant les radars automatiques sera rajouter la vitesse maximale autorisée sur la zone contrôlée.
Ce nouveau panneau permettra aux conducteurs de connaître exactement la limitation de vitesse et ainsi d’éviter des erreurs d’appréciation.
Un deuxième nouveau panneau signalera la présence de radars leurres sur une distance définie. Les radars leurres sont apparus en 2016. Comme leur nom l’indique, ils peuvent être présents ou non sur les routes. Le panneau de signalisation indique la distance sur laquelle le radar peut se trouver.
Ces nouveaux panneaux ont pour but de mieux informer l’automobiliste en étant plus clairs et mieux préventifs.
Désignation du conducteur ayant commis un excès de vitesse par l’employeur
Depuis le 1er janvier 2017, l’employeur à l’obligation de désigner l’employé auteur de l’infraction pour dépassement de vitesse autorisée constatée par un appareil de contrôle automatique homologué.
Cette nouvelle mesure va probablement jouer en faveur d’une réelle diminution des excès de vitesse.
Combien de salariés ont « échappé » à un retrait de point, car l’employeur ne procédait pas à une requête en exonération spécifiant le nom et l’adresse du salarié auteur de l’infraction…
« Le fait de contrevenir au présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. »
Les excès de vitesse ne sont pas les seules infractions concernées pas cette obligation de désignation (décret n°2016-1955 du 28 décembre 2016).
- Non-port d’une ceinture de sécurité.
- Usage du téléphone tenu en main.
- Usage de voies et chaussées réservées à certaines catégories de véhicules.
- Circulation sur les bandes d’arrêt d’urgence.
- Non-respect des distances de sécurité.
- Franchissement et au chevauchement des lignes continues.
- Non-respect de la signalisation imposant l’arrêt des véhicules.
- Dépassement.
- Engagement dans l’espace compris entre les deux lignes d’arrêt à un feu de signalisation, réservé aux cycles et cyclomoteurs.
Les excès de vitesse sont encore trop nombreux sur les routes.
Entre 2013 et 2015, les vitesses moyennes pratiquées ont augmenté de 4 km/h sur autoroute et de 2 km/h sur les routes à 2×2 voies. Après une baisse en ville, la tendance semblait remonter. Sur les routes limitées à 90 km/h, la vitesse semblait se stabiliser en 2015 au niveau atteint en 2014.
source Sécurité Routière