Des radars qui suscitent des controverses
20 septembre 2013
Les radars sont une fois de plus au cœur d’un vif débat. Celui-ci a été initié par une association d’automobilistes qui, suite à une enquête, a dénoncé 72 radars « pièges » qui, selon elle, ne servent que rapporter de l’argent à l’État et qui font perdre des points aux automobilistes.
La réponse ne s’est pas fait attendre. La Sécurité Routière vient de mettre au point une étude qui démontre, au contraire, que 52 des fameux 72 radars « pièges » ont permis de baisser le nombre des tués et des blessés dans les endroits où ils ont été implantés.
Débat clos ?
La riposte de la Sécurité Routière : une étude détaillée basée sur des statistiques
La Sécurité Routière reprend la liste des 72 radars « pièges » pointés par l’association et les analyse un par un grâce aux chiffres dont elle dispose.
La conclusion :
- l’implantation des 52 radars dans les zones en question, a été justifiée par le niveau d’accidentalité qui avait été constatée à ces endroits. Depuis la mise en place des radars, le nombre des victimes a baissé. Ils ne peuvent donc pas être considérés comme « pièges » pour les usagers.
- Les 15 autres radars ont été implantés dans des zones dans lesquelles la vitesse maximale autorisée a été abaissée ou dans lesquelles des dépassements importants de la vitesse limite ont été constatés avant l’installation de ces derniers. Ces radars ont donc un but préventif.
- Enfin, 5 radars ont été mis en place dans en protection d’ouvrage d’art ou de zone frontière afin de prévenir les accidents.
La Sécurité Routière précise que l’utilité des radars est vérifiée chaque année grâce à une analyse des chiffres et souligne que 26 % des accidents mortels, soit presque 1 sur 3, sont dus à un excès de vitesse. Les radars contribuent largement, selon elle, à la baisse du nombre des personnes tuées sur la route.
Les radars ne sont pas les seuls les éléments à prendre en compte dans la baisse de l’accidentalité
Il n’en reste pas moins que tous les protagonistes du débat s’accordent sur l’importance d’améliorer les infrastructures notamment dans les zones accidentogènes. Mais cela ne suffit pas,l’accident est l’association de plusieurs causes…