Dangers au volant : bientôt des radars pour détecter l’envoi de sms et l’alcoolémie au volant !
30 janvier 2015
Jusqu’à où peuvent aller les inventions technologiques pour rendre service à la sécurité routière ?
La question nous semble tout à fait légitime à l’heure où nous écrivons ces lignes, étant donné qu’aux Etats-Unis, il y a quelques mois, on annonçait la conception d’un radar capable de repérer l’envoi de sms au volant et qu’en Pologne, c’est un radar capable de détecter le taux d’alcool des automobilistes qui est en train d’être développé…Des outils qui pourraient sans doute servir à renforcer la sécurité route, l’alcool étant la première cause de décès sur la route en France et le portable au volant, un fléau de plus en plus important et qui fait surtout des victimes parmi les jeunes de moins de 25 ans. Ces outils semblent présenter néanmoins quelques faiblesses.
Les sms au volant pourraient bientôt être repérés par un radar
S’il n’en est pas question pour le moment en France, le radar capable de détecter l’envoi de sms, pour le moment en cours de développement aux Etats-Unis, pourrait très vite se transformer par la suite en réel outil permettant de capter les ondes lors de l’envoi du sms et transmettre l’information aux autorités de contrôle. Ce radar rendrait possible la verbalisation des conducteurs et nous ferait passer de cap : de la phase de sensibilisation à la sanction.
Si aujourd’hui l’accent est mis sur les campagnes de prévention comme celle menée par les belges Responisble Yang Drivers pour faire prendre conscience aux futurs titulaires du permis du réel danger d’accident créé par l’envoi de messages au volant, le futur radar viendrait compléter le dispositif même s’il sera difficile de prouver que c’est le conducteur qui a envoyé un sms et non pas un passager…
Un radar mesurant l’alcoolémie des automobilistes
Des chercheurs polonais sont en train de travailler sur un modèle de radar qui permet d’analyser l’air exhalé dans l’habitacle d’un véhicule et détecter les molécules d’alcool qui peuvent s’y trouver. En cas de taux d’alcool supérieur au niveau admis, les forces de l’ordre pourront interpeller le contrevenant grâce à la photographie avec sa plaque d’immatriculation. Un deuxième test sera alors pratiqué afin de confirmer ou infirmer les éléments transmis par le radar.
Ce radar permettrait probablement de détecter plus de cas d’alcoolémie au volant mais cet outil a ses failles : le radar enverra des alertes même lorsque ce sont les passagers qui ont consommé de l’alcool et non pas le conducteur et puis, que fait-on des automobilistes qui conduisent les vitres ouvertes ?
Des questions auxquelles il faudra répondre en cas de recours un jour à ces nouveaux outils…