Le nouveau permis de conduire sera-t-il plus cher ?
28 août 2014
Il y a quelques semaines, on apprenait que dès la rentrée, une nouvelle taxe venait s’appliquer au permis de conduire dans certaines circonstances : « en cas de non-présentation du permis de conduire en vue de son renouvellement » et « quelle qu’en soit la raison : perte, vol, destruction accidentelle », selon les termes du Ministère de l’Intérieur, un droit de timbre de 25 euros sera appliqué comme pour la carte nationale d’identité.
Nouveau format du permis de conduire plus cher
Cette mesure devait permettre d’amener 10 millions d’euros dans les caisses de l’état, une somme qui doit servir à financer en partie le passage du permis de conduire nouveau format, proche de celui d’une carte bancaire. La délivrance et l’acheminement seront, comme c’est déjà le cas, de la responsabilité de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés). Cette agence est chargée de financer tous les permis délivrés dans une année, une responsabilité qui sera allégée par la mise en place de la nouvelle taxe.
La reforme pour un permis de conduire plus accessible
Mais par ailleurs, le permis de conduire devrait bientôt avoir fini sa réforme, qui fait couler tant d’encre depuis son annonce. Une réforme qui vise à le rendre plus accessible, plus pratique, plus rapide et en principe moins cher. C’est du moins le vœu pieu qui anime le processus. Pourtant, un récent journal télévisé de TF1 vantait les mérites qu’il y aurait à passer le permis à l’étranger, notamment en Espagne où le coût serait deux fois moins élevés qu’en France, et le temps d’attente bien plus court.
Délai d’attente plus court
En France, le permis est actuellement raté par plus de 45% des candidats, qui doivent souvent attendre entre un et trois mois avant de pouvoir le passer à nouveau. L’une des mesures phares de la réforme consiste à raccourcir le temps de l’épreuve de 35 à 32 minutes, avec pour corollaire annoncé de diviser par deux les délais d’attente pour les candidats qui repassent le permis.
Cette réduction des délais permettrait une économie de 200€ par candidat.
Des frais d’inscription fixes et moins élevés
Un tarif réglementaire sera définit et s’alignera sur les tarifs européens.
L’inscription au permis se fera bientôt par le biais d’un prestataire agréé, qui appliquera un tarif national (annoncé aux alentours de 30€, contre une centaine dans certaines auto-écoles aujourd’hui).
Pour dissiper les interrogations qui ont pu naître à propos des modalités du nouveau permis, le Ministère de l’Intérieur a mis en place sur son site une section « Vrai ou Faux » destiné à répondre de manière ludique aux questions souvent posées. Vous trouverez le lien ici .