Les gestes qui sauvent en cas d’accident de la route
13 janvier 2016
Lorsqu’un drame survient sur la route, et que l’on est témoin, il est normal d’être pris au dépourvu. Pourtant, une simple connaissance des réflexes à avoir en cas d’urgence pourrait suffire à sauver des vies.
Dans un premier temps, il faut viser la protection
Si un accident s’est produit plusieurs minutes auparavant, et que les secours sont déjà sur place, inutile de s’arrêter, il ne faut pas risquer de gêner l’intervention en cours. En revanche, si l’accident vient juste d’arriver, il faut s’arrêter et aider les victimes.
Ce n’est pas simplement une obligation morale :
Passer son chemin sans rien faire constitue un délit au sens de l’article 223-6 du Code Pénal (non-assistance à personne en danger).
- Il faut tout d’abord se garer à au moins 100 mètres du lieu de l’accident (afin de ne pas risquer de provoquer un nouvel accident),
- faire descendre tous les passagers de son propre véhicule afin qu’ils s’abritent derrière la barrière de sécurité de la bande d’arrêt d’urgence.
L’arrêt et le stationnement sur une bande d’arrêt d’urgence est formellement interdit et passible d’une amende de 135 euros ainsi que d’un retrait de 3 points sur le permis de conduire.
- Mettez les feux de détresse,
- Faites descendre les passagers du véhicule accidenté qui sont valides ou blessés légèrement.
- Balisez ensuite les lieux à l’aide de triangles de présignalisation placés au moins à 150 mètres de la voiture hors agglomération et à 50 mètres de celle-ci en agglomération, munissez-vous également d’un gilet jaune afin d’être vu par les autres automobilistes.
Rappelons que l’absence de gilet jaune et d’un triangle de présignalisation est passible d’une amende de 135 euros.
Dans tous les cas, il est préférable de ne déplacer ni le véhicule accidenté, ni les blessés graves.
- Une fois toutes ces précautions prises, il faut avertir les secours aussitôt que possible, soit en utilisant les bornes d’appel soit en appelant un des numéros d’urgence bien connus : le 15 pour le SAMU, le 18 pour les pompiers ou le 17 pour la police.
Les gestes de soins
En attendant les secours, il faut essayer de porter assistance aux blessés les plus graves. Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir une formation pour cela :
couvrir le blessé sera toujours une bonne idée, et lui parler le tiendra éveillé.
Il faut surtout éviter de lui donner à boire ou de le déplacer, sauf en cas d’absolue nécessité comme par exemple un danger immédiat.
Si le blessé respire très peu ou très mal, il faut essayer de desserrer ses vêtements et d’ôter de sa bouche tout ce qui peut gêner la respiration : un dentier, du sang en caillots, etc.
Si vous savez pratiquer le bouche-à-bouche, il est possible que cette aptitude vous permette de sauver une vie.
En cas de saignement abondant, faites un pansement ou un garrot si vous connaissez la technique.