Le radar pédagogique
De nouveaux styles de radars apparaissent sur les routes françaises mais n’ont pas pour but de sanctionner… mais alors à quoi servent-ils et comment fonctionnent-ils ? En tout cas nombreuses sont les municipalités qui n’ont pas attendu les décisions du gouvernement pour mettre en place sur leur commune ces fameux radars pédagogiques.
Faire la différence entre radar automatique et radar pédagogique
Vous les avez déjà probablement croisés à l’approche d’une école, à l’entrée d’une agglomération ou encore en sortie de voie rapide : ces panneaux rouge et blanc, avec un écran qui affiche votre vitesse.
Attention à ne pas confondre : le radar pédagogique est bien différent de la boîte grise qui sanctionne le conducteur en excès de vitesse. Son « look » est tout de suite plus agréable oui, mais c’est surtout le but qui est différent : les radars pédagogiques sont là pour dissuader et sensibiliser, pas sanctionner.
Le ministre de l’Intérieur a ainsi prévu d’installer 1.000 nouveaux radars pédagogiques dans les semaines à venir.
Informer sans sanctionner : le fonctionnement des radars pédagogiques
En plus de vous indiquer votre vitesse de circulation, le radar pédagogique peut envoyer parfois des messages : « ralentir » quand vous allez trop vite, « merci » ou un smiley quand vous roulez à la bonne vitesse. Certains vous indiquent même la plaque d’immatriculation du véhicule en infraction (souvent sur autoroute), le nombre de points que vous risquez de perdre si vous ne ralentissez pas ou encore le montant de l’amende encourue : dissuasif !
Vous l’aurez bien compris, le radar pédagogique est là pour vous faire comprendre que vous roulez assez ou trop vite, pour sensibiliser l’ensemble des automobilistes. Soulagés de ne pas payer d’amende, les conducteurs ralentissent tout naturellement en sachant ce qu’ils auraient encouru face à un « vrai » radar.
Mis à jour le 19 février 2020