Juillet 2012 : Les mauvais chiffres de la sécurité routière
Après six mois de baisse du taux de mortalité depuis le début de l’année 2012, en juillet, on a constaté une hausse de +3,6%. Mauvais bilan pour ce premier mois marqué par les traditionnels chassés croisés des vacances…Il y a eu 367 accidents mortels au mois dernier contre 354 en 2011, donc 13 victimes de plus cette année.
Le nombre des tués reste néanmoins en-dessous de la barre des 3 800 sur un an
Sur une année glissante, d’août 2011 à juillet 2012, le nombre des personnes décédées sur la route est de 3 756.
Sur les sept premiers mois de 2012, le taux de mortalité reste en baisse de -9,1%, ce qui représente 207 vies épargnées par rapport à 2011.
Toutefois, la tendance peut être vite inversée. Le mois de juillet en est l’exemple. Les conditions météorologiques de 2012, ont été l’une des causes de la hausse de la mortalité routière, car plus favorables aux déplacements que celles de 2011 où le temps était pluvieux et frais.
Une hausse importante de la mortalité des piétons et des cyclistes
Une hausse du taux de mortalité des usagers vulnérables a été constatée en juin et en juillet de cette année. Sur une année glissante, la mortalité des piétons a augmenté de 2% et celle des cyclistes de 6%. Sauf quelques exceptions, les accidents mortels impliquant des piétons ont eu lieu en ville.
Respecter les règles de la sécurité routière, c’est aussi protéger les usagers vulnérables. La priorité n’est pas systématiquement donnée aux piétons. En plus d’être dangereux, le non-respect de la priorité aux piétons est sanctionné par un retrait de 4 points et une amende de 135€.
Autre grand facteur à risque qui peut coûter la vie des usagers vulnérables : la vitesse excessive. Des mesures comme l’installation des ralentisseurs, baisse de la vitesse autorisée ou passages piétons plus visibles peuvent être prises par les pouvoirs publics. Mais elles ne remplaceront pas la vigilance des automobilistes !
Mis à jour le 24 février 2020