Bouchons en Ile-de-France : les derniers constats
17 février 2014
Perte de temps, vitesse limitée à une trentaine de kilomètres, trafic saturé, bouchons, c’est ce que vivent les quelques milliers d’automobilistes franciliens qui empruntent tous les jours les principaux axes parisiens. C’est V-trafic qui a décidé de mettre le doigt sur ce point délicat et de faire une étude sur les embouteillages en Ile-de-France.
Voici quelques-uns des principaux constats.
La saturation du trafic est plus importante le matin que le soir
Le matin, les grands axes parisiens dans le sens banlieue vers Paris sont plus « bouchés » que le soir, jusqu’à 40% de leur longueur en heures de pointe. Le soir, c’est dans le sens contraire, de Paris vers la banlieue que les embouteillages sont plus importants (23%). Il faut noter que chaque axe parisien a ses propres caractéristiques au niveau de la saturation du trafic.
Plus d’embouteillages en automne
Selon les statistiques de V-trafic, les embouteillages sont les plus nombreux en automne, à la rentrée. Au contraire, c’est au mois d’août que le trafic serait le plus fluide sur les axes parisiens, ce qui s’explique par le départ en vacances de nombreux franciliens…
Au niveau des jours de la semaine, vous avez le plus de chance de vous retrouver dans les bouchons les mardis (matin) et les vendredis (soir).
La partie sud du périphérique parisien est la plus saturée
La saturation du boulevard périphérique peut aller jusqu’à 70% en heures de pointe.
Sans grande surprise, c’est la partie Sud qui est la plus saturé avec une partie « noire » située entre la Porte d’Auteuil et la Porte d’Orléans. La deuxième place est occupée par le tronçon Porte de Bagnolet et la Porte de Bercy.
En guise de conclusion, si ces constats ne surprennent pas vraiment les franciliens, il y a un certain paradoxe entre l’augmentation de 26% de kilométrage des zones embouteillées sur les quatre dernières années alors que le nombre des automobilistes sur la route serait moindre selon l’étude de V-trafic… En effet, selon les statistiques, les automobilistes se retrouveraient tout simplement au même moment sur la route et a priori cette tendance est vouée à perdurer. Il ne reste plus qu’attendre de voir quelle seront les réponses apportées par les pouvoirs publics à ce problème quotidien pour des milliers de franciliens…comme la limitation de la vitesse sur le périphérique …