« Le Bon vivant » : les réalisateurs du film « Intouchables » sensibilisent les jeunes à l’alcool au volant

22 mai 2015

En seulement 48 heures, le court-métrage diffusé par Roulons Autrement (plateforme multimédia consacrée à la sécurité routière) comptabilisait déjà plus de 260 000 vues sur Youtube. Il a été réalisé par les célèbres Olivier Nakache et Eric Toledano (Intouchables, Samba, Nos jours heureux) à la demande de l’Association Ferdinand (crée par Patrick Chesnais suite à la mort de son fils, victime dans un accident de la route dû à l’alcool) et de la Fondation Vinci Autoroutes. L’an dernier, Guillaume Canet avait aussi réalisé un court-métrage sur l’alcool au volant pour les deux associations. Intitulé « Ivresse« , il traitait de l’alcool au volant, mais mettait en scène des adultes.

Lucas avait la vie devant lui : « Moi j’ai adoré la vie, j’aurais juste aimé qu’elle dure un peu plus longtemps »

Lucas est un jeune d’une vingtaine d’années qui va en cours à la fac, aime bien s’amuser avec ses amis et faire le pitre. Il aime passer de bons moments dans un café, un bar ou une soirée. C’est un bon vivant qui a besoin d’être entouré et qui profite de la vie.

Ce soir-là Lucas a bu, mais décide de conduire quand même, et cette décision lui coute la vie. L’alcool est la première cause de mortalité chez les jeunes et il est important de continuer à sensibiliser la population à travers des moments de vie simples et réalistes.

À travers ce court-métrage, il est facile pour un jeune de se reconnaître dans le profil de Lucas et de ses amis, des jeunes comme les autres qui profitent de la vie. Les réalisateurs ont voulu montrer comme le comportement de ces jeunes peut paraître banal alors qu’il est mortel.

En plus d’être partagé sur les sites et les réseaux sociaux, le film est diffusé depuis le 20 mai dans les salles de cinéma (en première partie) et à la télévision.

« Amuse-toi, mais reste en vie »

Ce soir-là, Lucas aurait pu rentrer sans incidents. Qui n’a pas déjà entendu « Je suis déjà rentré des dizaines de fois bourré et je n’ai jamais rien eu ! » ou encore « Oh ce n’est pas quelques verres qui vont me faire du mal ! Je suis tout à fait capable de conduire, je ne suis pas ivre ! ». Mais l’alcool altère la vision, les réflexes et nous empêche de conduire avec attention. Ce n’est pas parce l’on pense être capable de conduire que nous le sommes vraiment.

Aux États-Unis, où 70 % des accidents mortels concernant des adolescents sont dus à une conduite à risque, une récente étude a démontrer que les jeunes conducteurs multipliaient la prise de risque en l’absence d’un parent.

Alcool au volant : Sam, on le désigne avant la soirée

Sam, c’est celui qui ne boit pas. Il ne faut pas oublier lorsqu’on sort le soir, de s’assurer qu’un des passagers du véhicule utilisé restera sobre jusqu’à l’heure du retour pour être le capitaine de soirée.

Chiffres clés : les jeunes et l’alcool au volant en France

• 21 % des accidents mortels concernent des personnes entre 18 et 24 ans alors qu’ils ne représentent que 9 % de la population.
• 11 % des jeunes prendront le volant après une soirée quel que soit leur degré d’alcoolémie, mais en faisant attention (soit plus d’1 jeune sur 10)
• chez les 18-24 ans, plus d’un conducteur sur 3 admet avoir déjà conduit en ayant dépassé le taux autorisé de 0,5g/l d’alcool dans le sang.
• 27 % des jeunes déclarent ne s’interdire de prendre le volant qu’après 3 verres d’alcool ou plus (soit au-delà du taux d’alcoolémie autorisé)
• Dans 85 % des accidents mortels dus à l’alcool le conducteur est un buveur occasionnel.
• 30 % des victimes des accidents mortels dus à l’alcool ne sont pas les conducteurs eux-mêmes

Source : roulons-autrement.com